EN DESCENDANT LE MÉKONG – L’ART DE VIVRE LAOTIEN AU FIL DE L’EAU
Chiang Rai – Hou Xay – Pakbeng – Luang Prabang – Pakse – Vat Phou – Champassak
JOUR 1. CHIANG RAI
Transfert, et nuit sur la rive droite de la rivière Kok, à quelques minutes seulement du centre de Chiang Rai. L’hôtel adapte aux besoins des voyageurs les motifs architecturaux et décoratifs du Lanna, l’ancien royaume thaï du nord. Disposés dans le parc, les bungalows sont spacieux, lumineux et parfaitement équipés. Le teck et des voilages blancs distillent partout une note de romantisme tropical. Pour le délassement après le vol : piscine, spa, salle de gym. Pour le bien-être du corps : un restaurant au bord de l’eau, bonnes cuisine thaïlandaise et internationale. Pour la paix de l’âme : le bassin aux lotus. On se balade en ville ; on visite le Wat (temple) Phra Kaeo, où, en 1434, la foudre révéla l’existence du fameux Bouddha d’émeraude, désormais domicilié à Bangkok ; à une dizaine de km de Chiang Rai, on s’étonne de l’architecture bouddhique « flamboyante » du Wat Rong Khun (1997) ; on goûte les spécialités locales au night market : som tam (salade de papaye verte), kaeng khanun (soupe aigre au jaque vert), pla som (poisson fermenté), etc.JOUR 2. CHIANG RAI - HOUEI SAI (LAOS) - PAKBENG
Transfert en voiture climatisée à Houei Sai et embarquement pour une croisière sur le Mékong. Le ruban café au lait du grand fleuve serpente dans un paysage mouvementé, couvert d’une végétation dense et coiffée à la diable. Roselières, bosquets de bananiers, palmiers à sucre, rizières et potagers occupent les berges, successivement ou concurremment. Des plages de sable apparaissent de loin en loin. Les maisons montées sur pilotis semblent bien fragiles dans ce déploiement de forces élémentaires. L’Asie tropicale dans toute sa splendeur. En fin d’après-midi, on fait halte au village de Pakbeng. Nuit dans un hôtel joliment aligné en surplomb du Mékong. Abords verts, bungalows de teck confortables, ventilateurs brassant l’air, terrasses sur le fleuve, service attentif et discret. Une étape qui rompt d’autant moins le charme de la navigation qu’elle est Wifi free. En option - Privatisation de la croisière.JOUR 3. PAKBENG - LUANG PRABANG
Le matin souvent, la brume occupe la vallée, puis se déchire progressivement sous l’action des rayons du soleil. Cela donne quelque chose d’envoûtant au petit déjeuner et aux premiers moments de la navigation, laquelle se poursuit vers Luang Prabang. Débarquement. Transfert et installation pour cinq nuits dans le centre. La maison a été construite pour Souphanouvong, le Prince rouge (1909-1995), premier président de la République démocratique populaire lao. Ce qui ne l’empêche pas de présenter nombre de motifs coloniaux. Beaucoup de séduction dans cet intérieur décoré avec goût de bel artisanat et d’objets d’antiquités. Les chambres offrent de superbes volumes, de grands lits à moustiquaire et infiniment de charme tropical. Dans le jardin, petits coins où paresser et piscines où se délasser. L’équipement du spa satisfait à un très bon niveau d’exigence, tout comme les soins dispensés. Quant au restaurant, il accommode avec brio le poisson en feuille de bananier (mok pa) ou à la sauce tamarin (pa mac kham), ou encore au beurre blanc et petits légumes.JOUR 4. LUANG PRABANG
Déjà prévu au programme - Luang Prabang à vélo. On enfourche sa bicyclette et, dans la roue d’un accompagnateur laotien francophone, on s’en va visiter les grands monuments que sont le palais royal (début XXe siècle - musée national), le vieux Vat (temple) Visoun (XVe siècle), le Vat Aham (XIXe siècle) et le Vat Xieng Thong (merveille du XVIe siècle). En fin d’après-midi, « ascension » du mont Phou Si, qui domine la vieille ville d’une centaine de mètres. De là-haut, où se dresse le Vat Chom Si, vue splendide sur le Mékong et la rivière Nam Khan.JOUR 5. LUANG PRABANG
Déjà prévu au programme - Matinée temples et campagne. Lever dès l’aurore pour assister au rituel quotidien des offrandes faites aux moines bouddhistes, le tak bat. Entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent le respect mutuel manifeste par des gestes silencieux sa profondeur. Après être repassé à l’hôtel le temps d’un bon café lao (additionné de lait concentré), navigation lente sur le Mékong jusqu’à un temple champêtre. Dans l’après-midi, randonnée pédestre à travers rizières et bananeraies. Visite du village et des temples de Xieng Mene, établis dans un secteur de forêt dense. Un guide francophone accompagne la journée. En option - Living Land et les grottes de Kuang Sy.JOUR 6. LUANG PRABANG
Déjà prévu au programme - A la découverte des éléphants. Le camp se trouve à une quinzaine de kilomètres de Luang Prabang et entretient le souvenir du Français Paul-Marie Néis (1852-1907), explorateur du Haut-Laos. Les visiteurs et leur cornac anglophone rencontrent le vétérinaire, avant d’aller nourrir les éléphants. Cela fait, ils grimpent sur les pachydermes et se font véhiculer une bonne heure et demie dans la campagne. Le moyen de locomotion a une allure souple et puissante. Il procure en outre, par son élévation, un formidable poste d’observation. Aux cascades de Tad Sae, les éléphants vous déposent. Retour au camp par la rivière Nam Khan sur un radeau de bambou.JOUR 7. LUANG PRABANG
Déjà prévu au programme - Cours de cuisine laotienne. Pour préparer un bon déjeuner, il faut d’abord se procurer les ingrédients. Jardinage, pêche, cueillette fournissent aux étals du marché toutes sortes de produits frais. On se laisse conduire par une âme gastronome et, cabas plein, on cuisine sous sa direction éclairée. Et on s’applique. Parce que le résultat constituera non seulement votre repas, mais celui de toute la famille hôte. Le baci est une cérémonie de « rappel » des âmes protectrices. La religion traditionnelle postule l’existence de trente-deux âmes personnelles, lesquelles ont tendance à se disperser ; il est judicieux, à certaines occasions que l’on souhaite propices à telle ou telle personne, de les rameuter pour favoriser l’accomplissement des vœux formulés. Ces bons souhaits sont matérialisés par des cordons de coton que l’on noue au poignet des bénéficiaires. On assiste à la cérémonie dans une famille laotienne. Un guide francophone accompagne la journée.JOUR 8. LUANG PRABANG - PAKSÉ
Transfert à l’aéroport et vol pour Paksé. Transfert et nuit dans une belle demeure années cinquante du centre-ville. Sisouk Sisombat, longtemps chairman de la Chambre nationale de commerce et d’industrie, a élevé là ses onze enfants. La maison en est restée familiale. Dans votre chambre, parquet, lit à baldaquin, balcon sur la confluence de la Done et du Mékong. Elégante, simplement. Au restaurant, cuisine laotienne et française. La salle à manger ouvre largement sur l’extérieur, ventilée, conviviale. Le petit café de la maison sert du café bio et des viennoiseries. On prend ça tranquillement sur la terrasse. Profiter de la vie en laissant filer le temps… Déjà prévu au programme - Le plateau des Bolovens. Situé entre 1000 et 1400 mètres d’altitude, ce plateau à la morphologie tourmentée conserve des arpents de forêt primaire et offre aux visiteurs des cascades spectaculaires (on voit celle de Tad Gneuang). C’est là que l’on cultive le fameux café, mais aussi le thé, le poivre, la cardamome. Aidé par la grande fertilité du sol. La piste Ho Chi Minh les longeant à l’est, les Bolovens eurent une valeur stratégique pendant la guerre du Vietnam. Sortie en véhicule climatisé, avec chauffeur et guide francophone.JOUR 9. PAKSÉ - CROISIÈRE VAT PHOU
Embarquement sur une ancienne barge de transport de teck transformée en bateau de croisière, le Vat Phou. Une trentaine de mètres de long, de sept à huit de large et douze cabines : confort et espace vital. La décoration interprète des thèmes indochinois. Du standing et ces sièges en rotin qui font partie de la légende. Chaque cabine, climatisée, a une fenêtre sur le fleuve et dispose d’une salle d’eau particulière. Les passagers prennent petit déjeuner et déjeuner sur le pont-terrasse ; le dîner, dans la salle à manger du pont inférieur. Le cook du bord, un as des cuisines indochinoises, régale. L’équipage compte un guide francophone. La sécurité du bord est assurée par des équipements répondant aux meilleurs critères internationaux. Et, dans une démarche éco-responsable, tous les emballages sont recyclés.JOUR 10. CROISIÈRE VAT PHOU
A hauteur de l’île Daeng se dresse le Vat Phou, important ensemble archéologique khmer. Palais, temple shivaïte (l’un des sommets des environs aurait rang de svayambhu-linga, symbole naturel de Shiva) et aménagements hydrauliques datent des XIe et XIIe siècles ; ils témoignent de la dynamique politique et religieuse qui a trouvé à Angkor son plein épanouissement. Un musée présente les objets retrouvés lors des campagnes de fouille menées sur le site. Mais, chemin faisant, on s’arrête aussi, par exemple, aux ruines d’Um Muang (IXe siècle), que singularise un curieux lingam à quatre visages. Et stop aux environs des chutes de Khone, à la frontière avec le Cambodge. Là, le Mékong précipitant ses eaux dans son cours inférieur, il interdit la navigation. C’est l’un des rares endroits où se rencontrent encore le poisson-chat géant du Mékong (Pangasianodon gigas) et le dauphin de l’Irrawaddy (Orcaella brevirostris). Retour vers Paksé.JOUR 11. CROISIÈRE VAT PHOU - PAKSÉ - CHAMPASSAK
Débarquement à Paksé et transfert à Champassak. Installation pour deux nuits à quelques kilomètres au nord de la ville, sur le Mékong. Dans ses trois hectares de parc, l’hôtel cultive une sensibilité et des pratiques vertes. Les cuisines utilisent le riz de la plantation domestique, les légumes et les herbes du jardin ; le reste des ingrédients provenant des marchés locaux. Le résultat valide la pertinence de la démarche. Les bâtiments sont conçus pour réduire au minimum leur impact de fonctionnement sans que l’agrément d’y séjourner en pâtisse. Une réussite. Les chambres, que prolonge une terrasse sur l’eau, se vivent en véritables observatoires de la vie du fleuve ; douche intérieur / extérieur. Dans son cadre végétal, la piscine à débordement délasse et revigore. Comme le spa.JOUR 12. CHAMPASSAK
La randonnée à vélo s’impose. En passant par Champassak, modeste bourgade désormais, marquée par l’architecture française. Une promenade à dos d’éléphant à Xe Pian National Conservation Area peut tenter. Les sorties sur le Mékong prennent de nombreuses allures. Retourner sur le site de Vat Phou se concevrait, parce que, tout de même, c’est impressionnant. Et rester « à la maison », à profiter de ses agréments, permet de remonter, en contemplant le courant, le fil de ses souvenirs de voyage.JOUR 13. CHAMPASSAK - UBON RATCHATHANI (THAÏLANDE) - VOL DE RETOUR
Transfert à l’aéroport d’Ubon Ratchathani et vol de retour.DEVIS SUR MESURE